Oeuf à la coke

Ce jour- là l'inspecteur resta au fond de son lit jusqu'à onze heures, car ce jour-là c'était dimanche. Pas de travail pour l'inspecteur Sévillon, Julien Sévillon . L'inspecteur avait une trentaine d'années . Il était petit, maigre, portait toujours des vêtements amples et était fan de Nirvana.

Sans se presser, il se leva, s'habilla et prit son déjeuner. Quelqu'un frappa à la porte. Il s'agissait du facteur. Il n'y avait qu'une seule lettre. Julien s'assit sur le divan et commença à la lire. Ses yeux s'étaient plissés comme si elle était incompréhensible. Il la porta si près de ses yeux qu'elle toucha le bout de son grand nez pointu. Une fois qu'il l'eût lue, il gratta son bouc, comme pour réfléchir, ce qui était utile dans son métier. Son esprit agile et déducteur l'avait fait triompher de nombreuses énigmes comme l'anarchiste saccageur d'église ou encore le concierge psychopathe. L'inspecteur était plongé dans une grande réflexion, il était plongé dans dans son divan ce qui le faisait paraître encore plus petit que d'habitude. Sa langue mouillait ses lèvres gercées et de ses grand yeux demi-clos s'échappa une larme qu'il empêcha d'un coup de langue de tomber sur sa chemise de soie bleu ciel à deux cent dollars .

Il gratta sa cicatrice de vingt-deux points de suture qu'il devait à un boucher fou allié au concierge psycophate.Il se leva, prit à son porte manteau sa veste de cuir noir qui s'accordait parfaitement avec ses cheveux bruns . Il mit sa main sur la poignée de la porte, jeta un regard furtif dans la pièce et claqua la porte derrière lui .

4E avril 2005