Abeille bourdonnante , butinante
Sur laquelle je pose un
pied hésitant
Chatouillis...
Jeux de rires , corde
à sauter
Pour enfin finir dans
l'eau .
Apprendre à
nager ,
Dans la piscine de
Barbezieux
Sentir l' eau sur mon
corps
Le goût du chlore
dans ma bouche
Et aussi boire la tasse
Cette sensation de
dégoût .
Et la mer, grande,
vaste, belle
Découverte pour
la première fois ,
Sentir le vent
s'engouffrer dans mes cheveux ,
Les immenses vagues qui
vont m' emporter, c'est sûr !
Soleil lumineux, soleil
cruel
Coup de soleil,
brûlures de ma peau
Rester enfermée
dans le noir,
A l'abri du soleil ,
Le supplice de ne pas
pouvoir sortir dehors ,
Par ce beau temps
d'été ,
Il ne me reste plus
qu'à attendre et à écouter de
la musique .
La musique, quel bon
souvenir !
C' était ma
musique préférée
Je me suis mise
à danser ,
Je ne pouvais plus m'
arrêter
Et depuis ,
Qu'est-ce que j'aime
les jours de fête .
Jour de fête, bon
repas
C'était un jour
pas comme les autres ,
J' étais
à l'honneur , ma profession de foi
,
Toute la famille
était réunie, sans oublier le petit
dernier ,
Théo , 8 mois ,
qui d'ailleurs me vomît dessus .
Théo, tendre
petit bébé
Joli comme un c¦ur
Calme, toujours bien
habillé
Que je prenais plaisir
à garder .
" Vos souvenirs , les
miens
Qui n'a jamais
été enfant "
Beaucoup d'images
resteront gravées
Dans nos
mémoires
" Ces images se
détachent du passé une à une
Et aujourd'hui elles
s'imposent à la rêverie . "
Mélanie Gautier 4E
Il y
avait une boîte lorsque je l'ai
ouverte
J'ai
aperçu une boule, ma mère l'a sortie
Je
n'osais pas la prendre
C'était une tortue
J
étais sur la terrasse avec ma tortue
Elle
marchait
J'
étais assise
Je
regardais le sol
Il
était plein d'herbe
La
pelouse était haute
Pleine de mauvaises herbes
L'air était sec
Il
faisait chaud
Le
temps était orageux
Les
oiseaux volaient bas
Ils
se posaient sur des branches d'arbres
Puis
chantonnaient
" Si
vous capturez ces images,
Entreprenez par exemple de les
retenir par l'écriture,
Les
armoire du fond demeurent entrouvertes et la
mémoire,
Sorte d'étang obscur,
s'agite, laisse affleurer d'autres images ,
Qui
une à une, se détachent du
passé,
Traversent l'opaque,
Doucement s'agissent,
Aujourd'hui s'imposent à la
rêverie "
Je me souviens de ce petit verre avec sa couleur
grise et son petit pied rond
Où je
buvais dedans
Tous les
jours
Je me
souviens de ma tortue
Que j'avais
pêchée
Dans
l'étang
De mon
papa
Je me
souviens de ma robe
Qui restait
toujours
Au fond de
mon armoire
Je me
souviens de ma première balade
Que j'avais
faite en vélo
Avec mes deux
frères
Je me
souviens que mon frère
Aimait
bien
Jouer avec
mes jouets
Souvenirs qui
marquent l 'enfance
" Qui ne
reconnaît ces éclosions en surface de
la mémoire d'images montée du fond,
lumineuses, étonnamment précises
quoique assiégées de flou ,
silencieuses "
Je me souviens de cette chatte
Tout
le monde l'adorait
Elle
se sentait tellement aimée,
Qu'elle avait décidé
de rester.
Un
jour, elle partit,
Nous
étions tous tristes.
Elle
attendait des petits
Elle
avait tellement grossi
Et
tellement grandi
Que
nous en sommes restés assis
Mais
quand même ravis
Un
jeudi matin ,
Ma
mère alla le réveiller
A sa
grande surprise,
Tous
les petits étaient sur son lit
Nous
avions tous le sourire,
Sauf
lui, à cause de son beau lit.
Je me
souviens de ce Noël,
Tout
le monde s'amusait sauf,
Sauf
moi qui
Etais
dans mon coin
En
attendant que la soirée
Soit
terminée.
" Si
vous capturez des images de votre passé,
entreprenez par exemple de les retenir par
l'écriture ! "
Mais
aujourd'hui, je ne sais qu'une chose :
C'est
que tout ceci n'appartient qu'à la
rêverie.
Christelle 4E
Un simple bout de soie
La chaleur
dans mon lit en pleine nuit
étoilée
Que je
regardais de mes yeux fatigués
Affalée sur mon lit rose
L'odeur de la
barbe à papa
Cette couleur
rose que j'avalais
Ce goût
sucré que je retrouvais, dans mon plat
préféré
Ou bien le
goût du salé
Que je
trouvais dans mes larmes quand je pleurais ?
A la maison
dans certains plats que ma mère
préparait
La chaleur þ
Cette chaleur qui se trouvait dans la
cheminée
Mon
père avait chaud au c¦ur
Quand je
dormais sur ses genoux, j'étais
habillée en noir
Mon petit
chat noir que j'avais, doux, et amusant
Dans le noir
je me suis amusée et
j'écoutais
J'entendais
un sifflement, celui de mon père qui dormait
La locomotive
que je prenais pour aller ailleurs
Tous ces
souvenirs amusants
Les jeux sont
terminés
" Qui se
détachent du passé , et aujourd'hui
s'imposent à la rêverie "
Je me souviens de ma sucette
Elle
était rose
Elle
ressemblait à un pantalon en soie
Que je
portais souvent
Cette
couverture, qui lui ressemble
Je m'en
servais tout le temps
Pour mes
poupées que j'enroulais dedans
Avec leur
longs cheveux
Je m'en
occupais beaucoup
Comme mon
chien
Que j'aime
beaucoup
Ainsi que mes
parents
Dont je ne
peux me séparer
Comme cette
sucette rose.
Ce
poème est une sorte d'étang
obscur
S'agite,
laisse affleurer d'autres images
Qui, une
à une, se détachent du
passé
Traversent
l'opaque, doucement surgissent,
Aujourd'hui
s'imposent à la rêverie.
Rien aucun objet lié à mon enfance
J'ai beau
chercher
Tiens
à l'horizon se dessine
Un visage
ridé, mi-clos
Un regard
posé sur moi
Un homme, mon
grand père
Je me
souviens de ses habitudes
Ce qu'il
faisait
Ces
promenades quand il pouvait
Ce
jour-là je le vis partir
Et puis
revenir
Il faisait
ça tous les jours
Mon grand
père
Images qui me
reviennent souvent en tête
Je les revois
dans la journée ou bien la nuit
Souvenirs
bien clairs et sans son
" Qui ne
connaît ces éclosions en surface
De la
mémoire d'image montées
Du fond,
lumineuses , étonnamment précises
Quoique
assiégées de flou, silencieuses. "
Theresa Tillon 4A
Photo de mon parrain.
Posé
sur une poutre, dans ma chambre
Il me regarde
avec ses beaux yeux, ses cheveux noirs.
Je me
souviens de ce cadeau.
Pull,
pantalon avec des c¦urs
Signe qu'il
m'aime.
Il me donnait
de l'argent.
Disant
à mes amis,
Qu'il m'avait
acheté un cadeau.
Tous ces
cadeaux.
J'ai du mal
à m'en séparer,
Comme l'amour
que j'ai pour lui
Toutes ces
images, ces souvenirs
Remontent
à la surface petit à petit
Dans mes
rêves, les plus beaux
Je les
écris, pour les retenir.
" Ces
éclosions en surface de la mémoire
d'images montées du fonds, lumineuses,
étonnamment précises quoique
assiégées de flou, silencieuses
?
Si vous
capturez, ces images, entreprenez par exemple de
les retenir. "
Natacha 4A
La neige est blanche, froide
J'aime
marcher dedans,
C'est une
sensation agréable.
Froid du
chariot,
Il est
glacé
Je pose mes
mains
Elles sont
refroidies subitement,
Maman me les
réchauffe.
Chaleur de
ses mains,
Chaleur
procurée par le soleil,
J'ai des
coups de soleil
Qui me
brûlent, ils font mal.
Mal, chagrin
à la mort de mon arrière grand
père,
J'avais
treize ans,
C'est un
souvenir douloureux,
C'est un
souvenir noir.
Chagrin,
douleurs au c¦ur,
Sébastien m'a
quitté,
Je suis mal
dans ma peau,
Mal dans mon
c¦ur,
Envie de
mourir.
Quitter,
partir
Loin de chez
moi,
Loin de tout
le monde.
Souvenirs
douloureux qui surgissent dans le
présent,
" Les
armoires du fond demeurent entrouvertes et la
mémoire,
Sorte
d'étang obscur,
S'agite,
laisse affleurer d'autres images qui,
Une à
une, se détachent du
passé,
Traversent
l'époque,
Doucement
surgissent. "
Bonneau Charline 4A.
La photo de ma maman est
posée sur mon lit
Ma maman est
lumineuse et belle
Sur la photo,
elle a un grand sourire
La photo est
posée sur une couverture bleue
Cadre
rectangulaire aux petites fleurs
argentées
Elle a une
odeur particulière
La photo sent
le parfum de ma maman
Cette odeur
ressemble au parfum de ma maman
L'odeur sent
très bon
L'odeur
ressemble à une odeur de poire
Cette odeur
il y en a sur la couverture
Et aussi sur
le cadre à petites fleurs
Le cadre
à petites fleurs est brillant
On dirait
qu'il est tout neuf
Mais il est
très ancien
La couverture
est toute recousue
Elle sent
l'odeur de poire
Je m'en
servais pour dormir
J 'adore
cette couverture
Les petites
fleurs du cadre sont brillantes
Elles
ressemblent fort à des vraies
fleurs
Les fleurs
sont de toute les couleurs
J 'adore tous
ces souvenirs
" Si vous
capturez ces images écrivez-les
Laissez
affleurer d 'autres images qui une à une
Se
détachent du passé, traversent
l'époque
Doucement
surgissent , aujourd'hui s'imposent à la
rêverie "
Aurélie 4A
Une sucette, pépettes,
Une sensation
de besoin.
Une sucette
sucrée, un bonbon,
Un goût
agréable dans la bouche.
Un caprice,
je pleure, je n'ai pas eu de bonbon,
Je suis toute
rouge et j'ai envie de dormir.
Dormir,
rêve, fantastique, imaginaire.
Imagination,
souvenirs de mes rêves,
Ces
rêves étranges et flous :
Dans la cour
de maternelle, je joue avec
Mes
camarades.
Je suis
aspirée, emportée par quelque
chose.
Flou comme
mon accident de voiture.
Dont je garde
une longue cicatrice.
J'avais huit
ans, j'ai failli mourir.
Accident,
peur de mourir je suis toute rouge,
Dans
l'ambulance je me sens bizarre.
Ma
mère ne se souvient de rien et moi non
plus.
" Qui ne
connaît ces éclosions en surface de la
mémoire ! D'images montées du fond,
lumineuses, étonnament
précises
Quoique
assiégées de flou, silencieuses ? "
ROY Gwendoline 4A.
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