Espaces antérieurs

Travail d'écriture en 4ème à partir d'un extrait de L'espace antérieur de Jean-Loup Trassard

"Vos souvenirs ? les miens ? peu importe. Qui n'a été enfant? Qui ne connaît ces éclosions en surface de la mémoire d'images montées du fond, lumineuses, étonnamment précises quoique assiégées de flou, silencieuses ?

Si vous capturez ces images, entreprenez par exemple de les retenir par l'écriture, les armoires du fond demeurent entrouvertes, et la mémoire, sorte d'étang obscur, s'agite, laisse affleurer d'autres images qui, une à une, se détachent du passé, traversent l'opaque, doucement surgissent, aujourd'hui s'imposent à la rêverie".

 

 

Mélanie

Texte x

Texte y

Christelle

Texte z

Texte w

Theresa

Natacha

Charline

Aurélie

Gwendoline

 

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Abeille bourdonnante , butinante

Sur laquelle je pose un pied hésitant

Chatouillis...

Jeux de rires , corde à sauter

Pour enfin finir dans l'eau .

 

Apprendre à nager ,

Dans la piscine de Barbezieux

Sentir l' eau sur mon corps

Le goût du chlore dans ma bouche

Et aussi boire la tasse

Cette sensation de dégoût .

 

Et la mer, grande, vaste, belle

Découverte pour la première fois ,

Sentir le vent s'engouffrer dans mes cheveux ,

Les immenses vagues qui vont m' emporter, c'est sûr !

 

Soleil lumineux, soleil cruel

Coup de soleil, brûlures de ma peau

Rester enfermée dans le noir,

A l'abri du soleil ,

Le supplice de ne pas pouvoir sortir dehors ,

Par ce beau temps d'été ,

Il ne me reste plus qu'à attendre et à écouter de la musique .

 

La musique, quel bon souvenir !

C' était ma musique préférée

Je me suis mise à danser ,

Je ne pouvais plus m' arrêter

Et depuis ,

Qu'est-ce que j'aime les jours de fête .

 

Jour de fête, bon repas

C'était un jour pas comme les autres ,

J' étais à l'honneur , ma profession de foi ,

Toute la famille était réunie, sans oublier le petit dernier ,

Théo , 8 mois , qui d'ailleurs me vomît dessus .

 

Théo, tendre petit bébé

Joli comme un c¦ur

Calme, toujours bien habillé

Que je prenais plaisir à garder .

 

" Vos souvenirs , les miens

Qui n'a jamais été enfant "

Beaucoup d'images resteront gravées

Dans nos mémoires

" Ces images se détachent du passé une à une

Et aujourd'hui elles s'imposent à la rêverie . "

 

Mélanie Gautier 4E

Il y avait une boîte lorsque je l'ai ouverte

J'ai aperçu une boule, ma mère l'a sortie

Je n'osais pas la prendre

C'était une tortue

 

J étais sur la terrasse avec ma tortue

Elle marchait

J' étais assise

Je regardais le sol

Il était plein d'herbe

La pelouse était haute

Pleine de mauvaises herbes

 

L'air était sec

Il faisait chaud

Le temps était orageux

Les oiseaux volaient bas

Ils se posaient sur des branches d'arbres

Puis chantonnaient

 

" Si vous capturez ces images,

Entreprenez par exemple de les retenir par l'écriture,

Les armoire du fond demeurent entrouvertes et la mémoire,

Sorte d'étang obscur, s'agite, laisse affleurer d'autres images ,

Qui une à une, se détachent du passé,

Traversent l'opaque,

Doucement s'agissent,

Aujourd'hui s'imposent à la rêverie "

Je me souviens de ce petit verre avec sa couleur grise et son petit pied rond

Où je buvais dedans

Tous les jours

 

Je me souviens de ma tortue

Que j'avais pêchée

Dans l'étang

De mon papa

 

Je me souviens de ma robe

Qui restait toujours

Au fond de mon armoire

 

Je me souviens de ma première balade

Que j'avais faite en vélo

Avec mes deux frères

 

Je me souviens que mon frère

Aimait bien

Jouer avec mes jouets

 

Souvenirs qui marquent l 'enfance

" Qui ne reconnaît ces éclosions en surface de la mémoire d'images montée du fond, lumineuses, étonnamment précises quoique assiégées de flou , silencieuses "

 

Je me souviens de cette chatte

Tout le monde l'adorait

Elle se sentait tellement aimée,

Qu'elle avait décidé de rester.

 

Un jour, elle partit,

Nous étions tous tristes.

Elle attendait des petits

Elle avait tellement grossi

Et tellement grandi

Que nous en sommes restés assis

Mais quand même ravis

 

Un jeudi matin ,

Ma mère alla le réveiller

A sa grande surprise,

Tous les petits étaient sur son lit

Nous avions tous le sourire,

Sauf lui, à cause de son beau lit.

 

Je me souviens de ce Noël,

Tout le monde s'amusait sauf,

Sauf moi qui

Etais dans mon coin

En attendant que la soirée

Soit terminée.

 

" Si vous capturez des images de votre passé, entreprenez par exemple de les retenir par l'écriture ! "

Mais aujourd'hui, je ne sais qu'une chose :

C'est que tout ceci n'appartient qu'à la rêverie.

 

Christelle 4E

 

Un simple bout de soie

La chaleur dans mon lit en pleine nuit étoilée

Que je regardais de mes yeux fatigués

 

Affalée sur mon lit rose

L'odeur de la barbe à papa

Cette couleur rose que j'avalais

Ce goût sucré que je retrouvais, dans mon plat préféré

 

Ou bien le goût du salé

Que je trouvais dans mes larmes quand je pleurais ?

A la maison dans certains plats que ma mère préparait

 

La chaleur þ Cette chaleur qui se trouvait dans la cheminée

Mon père avait chaud au c¦ur

Quand je dormais sur ses genoux, j'étais habillée en noir

Mon petit chat noir que j'avais, doux, et amusant

 

Dans le noir je me suis amusée et j'écoutais

J'entendais un sifflement, celui de mon père qui dormait

La locomotive que je prenais pour aller ailleurs

 

Tous ces souvenirs amusants

Les jeux sont terminés

" Qui se détachent du passé , et aujourd'hui s'imposent à la rêverie "

 

Je me souviens de ma sucette

Elle était rose

Elle ressemblait à un pantalon en soie

Que je portais souvent

 

Cette couverture, qui lui ressemble

Je m'en servais tout le temps

Pour mes poupées que j'enroulais dedans

Avec leur longs cheveux

 

Je m'en occupais beaucoup

Comme mon chien

Que j'aime beaucoup

Ainsi que mes parents

 

Dont je ne peux me séparer

Comme cette sucette rose.

 

Ce poème est une sorte d'étang obscur

S'agite, laisse affleurer d'autres images

Qui, une à une, se détachent du passé

Traversent l'opaque, doucement surgissent,

Aujourd'hui s'imposent à la rêverie.

Rien aucun objet lié à mon enfance

J'ai beau chercher

Tiens à l'horizon se dessine

Un visage ridé, mi-clos

Un regard posé sur moi

Un homme, mon grand père

 

Je me souviens de ses habitudes

Ce qu'il faisait

Ces promenades quand il pouvait

 

Ce jour-là je le vis partir

Et puis revenir

Il faisait ça tous les jours

Mon grand père

 

Images qui me reviennent souvent en tête

Je les revois dans la journée ou bien la nuit

Souvenirs bien clairs et sans son

 

" Qui ne connaît ces éclosions en surface

De la mémoire d'image montées

Du fond, lumineuses , étonnamment précises

Quoique assiégées de flou, silencieuses. "

 

Theresa Tillon 4A

Photo de mon parrain.

Posé sur une poutre, dans ma chambre

Il me regarde avec ses beaux yeux, ses cheveux noirs.

 

Je me souviens de ce cadeau.

Pull, pantalon avec des c¦urs

Signe qu'il m'aime.

 

Il me donnait de l'argent.

Disant à mes amis,

Qu'il m'avait acheté un cadeau.

 

Tous ces cadeaux.

J'ai du mal à m'en séparer,

Comme l'amour que j'ai pour lui

 

Toutes ces images, ces souvenirs

Remontent à la surface petit à petit

Dans mes rêves, les plus beaux

Je les écris, pour les retenir.

 

" Ces éclosions en surface de la mémoire d'images montées du fonds, lumineuses, étonnamment précises quoique assiégées de flou, silencieuses ?

Si vous capturez, ces images, entreprenez par exemple de les retenir. "

 

Natacha 4A

La neige est blanche, froide

J'aime marcher dedans,

C'est une sensation agréable.

 

Froid du chariot,

Il est glacé

Je pose mes mains

Elles sont refroidies subitement,

Maman me les réchauffe.

 

Chaleur de ses mains,

Chaleur procurée par le soleil,

J'ai des coups de soleil

Qui me brûlent, ils font mal.

 

Mal, chagrin à la mort de mon arrière grand père,

J'avais treize ans,

C'est un souvenir douloureux,

C'est un souvenir noir.

 

Chagrin, douleurs au c¦ur,

Sébastien m'a quitté,

Je suis mal dans ma peau,

Mal dans mon c¦ur,

Envie de mourir.

 

Quitter, partir

Loin de chez moi,

Loin de tout le monde.

 

Souvenirs douloureux qui surgissent dans le présent,

" Les armoires du fond demeurent entrouvertes et la mémoire,

Sorte d'étang obscur,

S'agite, laisse affleurer d'autres images qui,

Une à une, se détachent du passé,

Traversent l'époque,

Doucement surgissent. "

 

Bonneau Charline 4A.

La photo de ma maman est posée sur mon lit

Ma maman est lumineuse et belle

Sur la photo, elle a un grand sourire

 

La photo est posée sur une couverture bleue

Cadre rectangulaire aux petites fleurs argentées

Elle a une odeur particulière

La photo sent le parfum de ma maman

 

Cette odeur ressemble au parfum de ma maman

L'odeur sent très bon

L'odeur ressemble à une odeur de poire

Cette odeur il y en a sur la couverture

Et aussi sur le cadre à petites fleurs

 

Le cadre à petites fleurs est brillant

On dirait qu'il est tout neuf

Mais il est très ancien

 

La couverture est toute recousue

Elle sent l'odeur de poire

Je m'en servais pour dormir

J 'adore cette couverture

 

Les petites fleurs du cadre sont brillantes

Elles ressemblent fort à des vraies fleurs

Les fleurs sont de toute les couleurs

J 'adore tous ces souvenirs

 

" Si vous capturez ces images écrivez-les

Laissez affleurer d 'autres images qui une à une

Se détachent du passé, traversent l'époque

Doucement surgissent , aujourd'hui s'imposent à la rêverie "

 

Aurélie 4A

Une sucette, pépettes,

Une sensation de besoin.

 

Une sucette sucrée, un bonbon,

Un goût agréable dans la bouche.

 

Un caprice, je pleure, je n'ai pas eu de bonbon,

Je suis toute rouge et j'ai envie de dormir.

 

Dormir, rêve, fantastique, imaginaire.

 

Imagination, souvenirs de mes rêves,

Ces rêves étranges et flous :

Dans la cour de maternelle, je joue avec

Mes camarades.

Je suis aspirée, emportée par quelque chose.

 

Flou comme mon accident de voiture.

Dont je garde une longue cicatrice.

J'avais huit ans, j'ai failli mourir.

 

Accident, peur de mourir je suis toute rouge,

Dans l'ambulance je me sens bizarre.

Ma mère ne se souvient de rien et moi non plus.

 

" Qui ne connaît ces éclosions en surface de la mémoire ! D'images montées du fond, lumineuses, étonnament précises

Quoique assiégées de flou, silencieuses ? "

ROY Gwendoline 4A.

 

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