Vous désirez être informé des avancées de nos travaux? Ecrivez-nous ...

La Syrie

 

 

Aventures fantastiques dans la pampa

Retour à la page d'accueil

 

Ces yeux rouges ...

Vrai ou faux ?

 

Site de Tand'Aventures

 

 



Je m'apprêtais à traverser une immense prairie hostile, la pampa, ces grands prés d'herbes sèches recouvrant une grande partie de l'Argentine. Nous faisions, Hélène et moi, un tour du monde en tandem et nous venions de traverser l'Atlantique en avion pour rejoindre l'Amérique du Sud. Nous étions obligés de passer par cette plaine. Nous étions prêts à surmonter cette épreuve. Nous avions entendu parler de la pampa mais j'avais le pressentiment qu'il ne fallait pas y aller. Nous n'y prétâmes pas attention et nous partîmes le lendemain du 24 Janvier avec Santiago, notre fidèle tandem qui ne nous quittait jamais.


Nous étions au deuxième jour de cette traversée et rien d'anormal ne s'était produit. La nuit tombait alors nous fîmes un camp pour le nuit et je partis seul chercher du bois. J'avais emmené ma hache et je commençai à couper les branches d'un arbre déraciné. J'eus bientôt assez de bois lorsque je vis deux grands yeux rouges sortir des hautes herbes comme ceux que l'on voit dans les films d'horreur. Les yeux se rapprochèrent de moi et je ne fus pas sûr de ce que je vis à cause de l'obscurité de la nuit. Je crus que c'était un monstre. Je l'imaginai faisant deux mètres de haut ayant des bras à la place des jambes et inversement.


Je restai un moment pétrifié de terreur et je m'enfuis si vite que je ne pris même pas le temps de prendre ma hache. Je revins au camp et Hélène me demanda oû j'étais passé. Je trouvai une excuse, Hélène me crut et nous n'en reparlâmes plus. Un peu plus tard dans la nuit, nous allâmes nous coucher.


Je ne pus dormir à cause de ce que j'avais vu. Je me levai au bout de deux heures et je partis faire un petir tour. Je savais que quelque chôse me suivait mais je ne me retournai pas jusqu'au moment où j'osai le faire et je vis ces yeux rouges. Je revins au camp en courant et je me couchai en me frottant à la peau douce d'Hélène.


Celle-ci me réveilla le lendemain à l'aube, nous prîmes le petit déjeuner et nous continûames notre route. Je sentais la présence du monstre autour de moi. Toutes les nuits qui suivirent celle où je l'avait aperçu, pendant deux semaines , je le devinais en train de roder autour du nouveau camp que nous avions construit dans la pampa. Je ne dis rien à Hélène car je pensais qu'elle me croirait fou et nous parcourûmes notre chemin.


Un jour, Hélène comprit que je ne dormais pas la nuit car je ne pédalais pas beaucoup pendant la journée. Elle me demanda ce que j'avais et je dûs lui avouer ce que j'avais vu. Elle ne me crut pas et en plus elle se moqua de moi. Je revis à cet instant-même ces yeux rouges dans des buissons et je les montrai à Hélène. Elle s'approcha tranquillement des buissons et en sortit un petit chacal aux yeux rouges. Je pensai que j'étais devenu fou, que ce n'était que mon imagination. Mais il me restait un doute, je me revis cette nuit-là à couper du bois ... j'étais presque sûr d'avoir vu ce monstre. Le soir venu, nous construisîmes un camp et nous nous couchâmes dans notre tente.


Le lendemain, quand nous nous réveillâmes, la hache que j'avais perdue était posée près du feu de notre campement. Tout se mélangea dans ma tête et je m'évanouis. Je me réveillai, dans ma tente, ne sachant pas combien de temps j'avais dormi.

Je préfère croire que tout ce que j'ai subi n'est qu'un vilain cauchemar pourtant ... Hélène dit que ce n'est pas elle qui a retrouvé la hache .

Guillaume Boche 4D 1er mars 2006