Vous désirez être informé des avancées de nos travaux? Ecrivez-nous ...

La Syrie

 

 

Aventures fantastiques dans la pampa

Retour à la page d'accueil

 

Mi-limace, mi-crocodile ...

Site de Tand'Aventures

 

Il y a environ trois jours moi ( Hélène) et mon mari Romain , nous décidions de passer quelques journées dans la pampa car ces vastes plaines d'herbe ou de sable avec des animaux sauvages nous intriguaient beaucoup . Là-bas , le climat était idéal , le soleil , le calme : parfait !


Nous étions près d'un arbre, le seul d'ailleurs ! Moi grande lectrice comme j'étais , je me mis à l'ombre de celui-ci et me mità lire le livre que nous avions acheté en partant d'une jolie petite maison en Argentine à Buenos Aires , où une mamie et sa petite fille nous avaient hébergés . D'ailleurs celles -ci se demandaient comment Santiago* pourrait nous emmener faire le tour du monde . Elles l'avaient regardé avec suspicion et un brin de moquerie se lisait sur leur visage ...

J'appelai Romain pour qu'il place Santiago à l'ombre de l'arbre et éviter ainsi que ses pneus se dégonflent . Quelques secondes plus tard j'entendis Romain pousser un cri si aigü qu'il me perça presque les tympans .

Ni une ni deux, je me levai et lui demandai ce qu'il se passait tout en essayant de le regarder avec ce soleil qui m'éblouissait ! "Et mince , et mince , et mince ! " criait -t-il , il commençait à s'empourprer de rage . Il criait de plus en plus . il hurla aussi " si je t'attrape , je te tue !" Je me demandai quelle mouche l'avait piqué et il me demanda si j'avais vu cette bête qui selon lui faisait au moins quinze centimètres . Je pensai que le soleil l'avait malmené . Non je n'avais vu aucune bête de cette taille-là ! Mais, en attendant, nous devions trouver un village pour acheter de quoi réparer Santiago car nous avions épuisé tout notre stock de " rustines " ! En effet, Santiago avait le pneu ouvert, comme déchiré par des dents pointues ... Je haussai les épaules, agacée . Nous n'étions pas arrivés !

Au bout de trois ou quatre heures, nous nous arrêtâmes à nouveau pour nous reposer, lorsque je sentis une bouffée de chaleur à la cheville droite . Je retirai vivement ma jambe et je crus voir se faufiler dans les herbes une quue sinueuse . Décidément, le soleil ne nous valait rien ! Voilà que je me mettais à voir , comme Romain, de drôles de bêtes ... mi limace , mi crocodile ... ! Je préférai me taire, me sentant légèrement ridicule ...


Nous continuâmes notre route ....

Marie Ménard 4D et Sylvie Pierrel 23 mars 2006

Si vous souhaitez poursuivre ce récit, n'hésitez pas à nous écrire !!!