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La Syrie

 

 

Aventures fantastiques dans la pampa

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Rencontre miraculeuse ...

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Hélène et moi somme deux professeurs d’histoire géographie et nous eûmes une idée il y a quelque mois : faire un tour du monde en tandem.
Lorsque nous passâmes en Argentine, quelque chose de spectaculaire se passa.


Nous arrivâmes dans ce pays si magnifique : l’Argentine
Et nous devions le traverser en passant par la Pampa.Vous savez ces grandes prairies qui s’étendent à perte de vue. Ces herbes hautes où les chevaux ou d’autres animaux aiment vivre en groupe.
Nous étions apeurés à l’idée de traverser ces prairies car beaucoup de villageois colportaient des rumeurs racontant que chaque nuit , ils entendaient des bruits, des cris, si effrayants qu’ils en faisaient des cauchemars.
A force les villageois ne dormaient plus, ils devenaient tous fous.
Hélène et moi aurions bien voulu ne pas passer par la Pampa mais nous ne pouvions pas faire autrement . Nous décidâmes de la traverser le plus vite possible pour éviter des inconvénients.
Après une bonne nuit passée dans un hôtel en plein centre de Buenos Aires, nous décidâmes de partir.

Nous préparâmes Santiago pour le voyage.
Eh oui Santiago c'est notre tandem, notre moyen de locomotion, c'est lui qui nous acconpagne depuis le début de notre aventure . Puis nous partîmes aussitôt en direction de Bahia Blanca.
Pour le moment tout se passait bien, nous vîmes des paysages mémorables, si magnifiques, des chevaux qui s'accouplaient au milieu de cette prairie . Nous décidâmes de nous reposer quelques instants dans ces paysages si merveilleux.


Nous doutâmes un instant sur ces histoires colportées par les rumeurs car elles ne collaient pas avec la beauté des ces paysages . Nous mangeâmes un peu puis repartîmes aussitôt.
Quand la nuit commença à tonber, nous nous arrêtames car nous n'allions bientôt plus rien voir de notre route.
La nuit ne se fît pas sans craintes car sans nous l'avouer, nous avions peur.
En plein milieu de la nuit, nous entendîmes un bruit, que nous n'aurions presque pas pu décrire, un bruit que je n'avais jamais entendu, un bruit si effrayant que nous aurions pensé qu'un cheval était à l'agonie, comme s'il était prêt a mourir mais que quelque chose l'en empêchait.
Le lendemain, nous nous mîres à la recherche de ce phénomène si bizarre, bien décidés à lui donner consistance et réalité.
Alors que nous pensions ne plus rien trouver, nous vîmes un groupe de chevaux qui étaient placés en forme de cercle, comme s'ils cachaient quelque chose.

 

Nous allâmes voir ce qui se passait là bas. En nous approchant un peu nous vîmes une jument qui était à terre. Nous comprîmes vite par la taille de son ventre qu’elle allait avoir un poulain. C’était pour ça qu’elle hurlait toutes les nuits elle allait mettre bas mais elle ne se laissait pas faire et donc elle souffrait.
Heureusement, avant de partir Hélène avait fait un stage de six mois chez un vétérinaire car elle savait que cela pourrait lui servir un jour ou l’autre.
Elle prit donc l’affaire en main.
Tout se passa bien jusqu'à ce qu’elle se rende compte avec fascination et effroi ce que cette jument allait mettre au monde n’était pas un poulain, mais plutôt une licorne.
Elle commença par sortir les pattes arrière, puis le ventre et la tête qui arriva avec quelques coulées de sang car la licorne avait enfoncé les flancs de la jument sa corne au moment de sortir la tête.
La licorne était blanche, avec des poils longs, un museau fin et une corne plutôt grande pour son âge.
Une fois la mise bas terminée , la jument se releva ainsi que son petit, nous nous retournâmes un instant et la licorne en profita pour nous mettre un coup de sabot qui nous assomma pendant plusieurs heures.
A notre réveil, lorsque nous regardâmes autour de nous, nous ne vîmes rien, ni troupeau de chevaux, ni jument étendue à terre, ni encore moins de licorne. Seules quelques traces de sabots révélaient la présence de chevaux mais il y en avait tant dans cette prairie ... Nous nous regardâmes avec anxiété ... nous ne savions pas si ce qui s’était passé était vrai, nous décidâmes de ne pas raconter cette histoire à qui que ce soit. Ils nous prendraient pour des fous.
Nous reprîmes Santiago et repartîmes vers Bahia Blanca ; notre deuxième partie du voyage se fit cette fois - ci sans encombre.

Depuis ce jour- là, j'ai parfois encore l'impression d'entendre les cris de souffrance de cette jument et ma tempe devient tout à coup douloureuse, juste à l'endroit où la licorne a frappé .

David Michaël 4D 1er mars 2006