A vos plumes !

Piste 1 : " Ah quelle vie ce Bernard "

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Les pages de la 4d'Aventures

Le règlement du jeu


Chapitre 1

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre 1

 

Ah! Quelle vie ce Bernard. Tout commença alors qu'il était dans un bar en train de boire un petit café, vers 7 heures du matin : juste avant sa première heure de travail. (Hélène G. ) Il était assis sur son tabouret à attendre tranquillement l'heure de son embauche.

Ce matin là il faisait très froid. Il sortit pour aller travailler, il s'approcha de sa voiture et entendit un bruit bizarre, il essaya d'ouvrir sa voiture mais la serrure était gelée. Ce bruit se rapprochait et devenait de plus en plus fort. Il vit une ombre étrange et il y eut une coupure de courant :tous les lampadaires s'éteignirent. (Antoine F. )

Et là dans l'obscurité Bernard cria, hurla même: " qui est là ? " sans aucune réponse. Il voulut avancer dans la sombre journée matinale mais il trébucha ...
Un homme fit une brusque apparition à quelque centimètres de lui ...
Pris de panique, Bernard hurla. L'autre homme vit que les cris incessants n'arrangeaient pas la discrétion...
Il le prit par les épaules et le jeta contre le mur. L'agresseur prit un mouchoir et le trempa dans un produit nauséabonde pour l'appliquer ensuite sur le nez de Bernard qui sombra dans le sommeil.

Une heure après ...

Bernard se retrouva on ne sait où, tout ce qu'il savait, c'était qu'il se trouvait dans une pièce mal éclairée avec tout plein d'énormes Pit-Bulls. Des hommes avec des épaules hors norme ... qui lui posaient trop de questions : "t'étais où hier soir ? " ou " pourquoi tu es allé dans ce café? ". Bernard n'osait même pas leur répondre de peur de se prendre une belle baffe . ( GC.3e)

Il jeta un regard autour de lui et découvrit qu'il était encerclé par les chiens. Il pouvait aperçevoir leurs petits yeux jaunes, cruels qui le fixaient avec envie.

Bernard releva la tête avec précaution, fixa un des malfrats et lui dit : "Mais qui êtes vous et que me voulez vous ?" Le colosse se rapprocha : "Ne fais pas l'innocent,tu sais très bien où on veut en venir, et si tu ne te décides pas vite à parler..."Tout à coup, les chiens se mirent à aboyer, grogner tels des bêtes affamées. L'homme reprit la parole: "Je te laisse deviner ce qui va t'arriver..." Il s'exclaffa d'un rire diabolique et méprisant, ce qui glaça le sang de Bernard. Celui-ci baissa la tête, terrifié ; il pensa à sa vie... Quelqu'un allait bien remarquer son absence, le chercher, prévenir la police ou au moins s'inquiéter. Mais non, Bernard n'avait personne. (Clémence et Sacha)

L'esprit de Bernard tournait à vide ... il avait peur, tous ces gens autour de lui et ces chiens affreux lui fichaient une trouille terrible !. Cet homme,cependant, avait une voix familère ... il connaissait cette voix ... peut-être l'avait il entendue dans le café où il avait l'habitude d'aller ... il ne savait pas ! Une porte claqua et tout bascula . (Thomas)

Chapitre 2

L’un d’entre eux crut à l’arrivée de la police. Pris de panique l’homme à la voix familière tira sur Bernard. Celui-ci fut blessé grièvement à l’abdomen. Tous ces hommes cagoulés s’affolèrent, un des colosses attrapa Bernard et le mit brutalement sur son épaule. L’homme à la voix connue prit une arme et partit, le groupe de titans le suivit en laissant pour garder la discrétion les chiens trop bruyants. Bernard ne comprenant pas ce qui se passait cria au secours, mais cela lui porta préjudice, son porteur lui fracassa la tête contre un mur. Tout le groupe s’installa dans de grosses voitures noires aux fenêtres teintées et se dirigea vers un vieil entrepôt abandonné. Là on soigna Bernard qui avait perdu connaissance. L’homme à la voix familière, furieux, recommença son interrogatoire :
« -Tu fais partie de la Police ?
-euh… non …mais... bredouilla Bernard.
-Comment a-t-elle pu nous retrouver alors ? interrompit l’homme.
-Je ne sais pas… Mais…hésitait Bernard.
-Mais quoi ?
-J’aimerais savoir … euh pourquoi je suis ici ?
-Ne fais pas l’innocent !!!
-Mais …
-Mais. Mais tais-toi ou si non…Ha ! Ha ! Ha ! » menaçait l’homme. Tout en se voulant impressionnant, il poursuivit ses questions. Bernard n’écoutait plus , il se concentrait uniquement sur cette voix qu’il lui semblait connaître. A qui appartenait-elle ? Il se remémora la scène du matin dans le café. Soudain il eut un déclic : la voix familière était celle du barman. Il était nouvellement employé depuis trois ou quatre mois. Bernard ne l’appréciait guère à cause de son air hautain, de sa tenue négligée, toujours mal rasé avec de gros cernes violets sous les yeux. (Or.B.)

Mais oui c'est bien la voix du barman ! Mais qu'est ce qu'il peut donc bien me reprocher? se demanda Bernard. Certes, je ne l'aime pas trop car il ne me semble pas très net mais ça il ne le sait pas !
- Vous me connaissez ? s'exclama Bernard.
- HA! HA! HA! Oh oui je te connais!! Tu t'es bien moqué de moi pendant tout ce temps ! s'écria t-il d'un ton agressif et menaçant.
Bernard inquiet et agacé par l'agressivité de cet homme, décida de dévoiler l'identité de son kidnapeur. Il prit son courage à deux mains et dit sous un ton persuasif:
- Je sais qui vous êtes maintenant! Vous êtes le barman du bar où j'ai l'habitude d'aller!
- Comment le sais-tu ?
Le barman commença à serrer les points et les dents.
- J'ai reconnu votre voix, votre odeur de sueur et de cigarette froide. s'écria t-il fermement. Mais qu'est ce que vous avez contre moi, je ne vous ai rien fait, je vous connais à peine, je ne sais même pas comment vous vous appelez!
- Oh ne fais pas l'innocent ! Tu sais très bien ce que tu m'as fait et comment je m'appelle !
- Non je ne vous ai rien fait je n'ai jamais fait de mal à personne...
- Ferme-là ! Tu te fous de moi et je n'aime pas ça surtout quand on ne sait pas faire son propre café !
- Pour ce qui est du café, vous avez raison, mais je ne sais pas ce que je vous ai fait de mal pour que vous me tiriez dessus et que vous m'assommiez. Dites-le moi pour que j'évite de le refaire à l'avenir!
Bernard commençait à avoir les larmes aux yeux et se sentait angoissé.
- Je vais te faire ce que je fais aux personnes de ton genre. Je n'aime pas qu'on me méprise !
Il lui ôta ses lunettes et le frappa violemment au visage. ( Antoine Fougeron)

 

Chapitre 3

Le barman le frappa encore et encore, et ce pauvre Bernard était désespéré. Allait-il mourir ? Ou allait-il s'en sortir par un moyen inespéré ? Tout lui importait, pourvu qu'on le sorte de là ...
Un filet de sang coula de sa lèvre inférieure.

"- Tu m'pompes l'air ! Depuis la première fois où j'ai vu ta tronche ! Tu bois tout le temps ton p'tit café comme un...

- ... ou voulez-vous en venir ?...

- Arrête de faire ton innocent !"

Il continua de donner des coups à tort et à travers ... puis il s'arrêta, pour faire encore un long discours, mais Bernard ne l'écoutait pas. Il regarda la salle. Elle était sombre, complètement crasseuse, sinistre ... sur le moment, il eût un petit instant de doute. Un souvenir revenait en lui. Ce barman, c'était comme s' il le connaissait déjà avant ... oui ... il le connaissait avant ...
Il le savait, car il avait eu la même impression quand il était arrivé. Quelqu'un qu'il n'avait jamais aimé, et qu'il avait retrouvé après tant d'années ... cela remontait à si longtemps ...
C'était il y a 20 ans, lorsqu'il avait commencé ses études. Un homme bizarre était arrivé dans sa classe. Il était dangereux, et dès sa première entrevue avec lui ...
Ce jour-là, il l'avait regardé droit dans les yeux, comme s' il allait lui sauter dessus, pour le tuer, alors que Bernard voulait juste être gentil avec lui. Bernard avait eu peur. Et là, il ressentait la même sensation. Il savait que ce type était dangereux ... il menaçait tous les élèves de la classe, et Bernard le surveillait. Et un jour, il avait suivi cet homme jusque dans une salle sombre de l'université, et il vait été témoin d'un crime ...

"- ... je vous connaissais, avant ... je sais qui vous êtes ...

- Alors vas-y ! Crache le morceau !

- ... vous ... vous êtes ... celui qui a commis un assassinat ... dans l'université ... vous êtes ...

- Ouais ! Celui que t'as dénoncé ! Qui est recherché à cause de toi ! Tu m'avais suivi, et j'aime pas quand on fouine dans mes affaires !

- ... vous êtes ..." (Tohru E.)

- …vous êtes… Pierre Tardieux ou plutôt « SEME LA  TERREUR » comme on vous appelait tous.

Bernard n’hésitait plus, il était sûr de ce qu’il disait mais il avait peur, très peur après s’être souvenu de lui.

-Ta mémoire est bonne, p’tit trouillard.

-Mais je n’vous ai jamais dénoncé.

Bernard cherchait une ruse pour s’échapper de cet endroit .

- Ouais, bien sûr, tu crois que j’t’avais pas vu ce fameux jour où tu m’as suivi. Alors maintenant, tu vas me raconter, détail par détail, tout ce que t’as vu et tout ce que t’as dit à cette charmante police qui est encore en train de me chercher vingt ans après.

Bernard hurla en disant que tout était faux, mais Tardieux lui pointa son révolver sur la tempe et Bernard se calma très vite.

Bernard se souvenait très bien de ce jour où Tardieux  avait commis ce crime .

- Raconte-moi ou j’appuie sur la gâchette !!!

Ainsi,dans cette pièce sombre et humide où s’étaient installés quelques rats répugnants, Bernard le cœur battant à toute allure, les mains gelées et la gorge sèche raconta tout ce qu’il avait vu, la peur au ventre .

- C’était un vendredi après midi, le 13 mai 1983, nous étions dans la même classe et nous finissions les cours à midi. Vous êtes parti vers le gymnase de notre université. Je vous ai suivi tout le long du chemin et lorsque vous êtes entré dans le gymnase obscur, un homme vous attendait. Je ne saurais pas le décrire car il faisait trop noir dans ce gymnase. Vous avez parlé de drogue puis il vous a dit qu’il n’avait pas l’argent. Peu de temps après un coup de feu  a retentit et l’homme est  tombé  par terre.

Avec un air moqueur et énervé il lui dit :

-Bien, très bien ; c’est fou comme tu parles bien sous les menaces. Bon finissons en avec toi. As tu une dernière chose à dire avant de mourir ? »

Bernard sentit la fin de sa vie se rapprocher à vitesse grand V. Tardieux chargea son revolver, visa la tête de Bernard … ( Lucas M. )

Chapitre 4



"PAN !!!"

... c'était bon ... c'était la fin ... Bernard ne sentait plus son corps ... Tardieux tomba à genoux par terre et se retourna, pressant son bras en sang.

" C'EST QUI LE FUMIER QUI A TIRE !?! "

Bernard ouvrit les yeux. Il n'était pas mort, mais sa vue était trouble. Il voyait juste Tardieux et, derrière celui-ci, une lumière. Un homme, le visage caché par l'ombre, se tenait, un pistolet à la main. Il avait tiré sur son agresseur avant qu'il n'ait agi.

"Monsieur Pierre Tardieux, vous êtes arrêté pour meurtre." dit l'homme.

Pas de doute. Cet homme était un agent de police. Mais comment avait-il fait pour entrer là ?

"..."

Tardieux se retourna mais l'agent fut plus rapide que lui : le hors-la-loi hurla et laissa tomber l'arme qu'il venait de pointer. L'homme s'approcha de Tardieux et lui passa les menottes.

"Emmenez-le !"

Deux autres agents entrèrent dans la salle et l'emmenèrent, celui-ci se débattant en criant des injures. Bernard regarda son sauveur.

"Venez."

Un sentiment de soulagement l'envahit, et il s'évanouit sur le coup. L'agent, après un court instant de réaction, le souleva et le sortit de là. (Thoru)

 


Chapitre 5



Bernard se réveille. Il est à l'hôpital. Ses plaies sont soignées et pansées. Il se sent un peu faible. Une infirmière entre.

"Monsieur ! Vous êtes réveillé !"

"..."

"Cela tombe bien, vous avez de la visite !"

L'agent entra. Bernard le regarda.

"Monsieur." dit-il.

"..."

"J'espère que vous vous êtes rétabli."

"Oui, ça va ... dites-moi ... il y a une question que je me pose ... comment m'avez-vous retrouvé ?"

"En fait, mes collègues et moi-mêmes étions dans le même café que vous, le matin de votre enlèvement. Nous avons été témoin de la scène et nous vous avions suivi."

"..."

"C'était une chance."

"... oui ..."

L'agent se lève.

"Quand vous serez sorti de cet hôpital, j'aimerais vous voir au cabinet de police pour que vous nous disiez tout ce dont vous avez été témoin durant votre enlèvement, et tout ce que vous savez sur Pierre Tardieux."

Sur ce, il voulut partir, mais il se retourna.

"Dites-moi, mais qui était ce Pierre Tardieux ?"

"... c'est une longue histoire ..." ( Thoru )



FIN ! ! !