A vos plumes !

Piste 3 : Personne ne me connaît vraiment ...

 

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Les pages de la 4d'Aventures

 

Le règlement du jeu


Chapitre 1

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre 1

Dans ma famille personne ne me comprend. Personne ne me connaît vraiment ... Il y a juste quelqu'un qui s'intéresse à moi.

Pour ma famille la vie pour eux est une répétition perpétuelle de leurs faits et gestes.

J'ai l'impression qu'ils ont peur que leur vie ne devienne un désastre s'ils changent quoi que ce soit dans leurs habitudes.

Pour moi chaque jour est différent : aujourd'hui j'ai fait du football et j'ai été au parc d'attraction.

Demain, je n'ai rien de prévu mais je ferai certainement de nouvelles choses. (anonyme)

En plus demain c'est dimanche ; le matin, mes parents iront à la messe ce qui me donnera l'occasion d'aller voir Roger. (Lucas)

Chapitre 2

Il est la seule personne qui s'intéresse à moi . C' est un vieil homme barbu qui habite près de chez moi dans l'avenue Aristide Briand . Il est très gentil et attentif à ce que je lui dis . En plus il me raconte plein de choses sur lui et son passé . Il a survécu à la guerre de 1939-1945 et je peux passer des heures à écouter les souvenirs qu'il me raconte . On regarde de vieilles photos jaunies . On le voit écolier en blouse noire, puis jeune communiant avec son beau costume , jeune homme travaillant au champ. (Lucas)

C'est un homme généreux, gentil, aimable. Demain je vais aller le voir après je vais aller à la messe et sûrement aller jouer au foot avec des amis, on va se faire quelques passes, des tirs au but, et on va sûrement faire un match. Et après j'irais chez moi. Je vais manger et sûrement jouer à la console ou regarder la télévision et après je vais aller dormir. (Mélanie)

 

Chapitre 3

Il est maintenant 8 h du soir et je suis installé confortablement dans mon lit. J'écoute ma musique grâce à mon poste. Cette musique est très spéciale mais me fait tant rêver. Je ferme doucement les yeux, le sourire aux lèvres. J'ai cependant gardé la consience éveillée ce qui me permet d'entendre mes parents se disputer. Cela leur ressemble si peu. J'éteinds la musique et écoute, ne bougeant pas d´un pouce. Quelques échos me parviennent .
- MAIS TU NE PENSES VRAIMENT QU'A TOI !!!!!!!! Une boule m'envahit subitement la gorge. Quelle horrible sensation ! Quelques minutes passent. Maman monte les marches. Que va t-elle chercher ? Je fais semblant de dormir, tournant le dos à la porte.
Toc toc toc ...
-Je peux entrer ?
-Oui maman ! Sans bruit, elle s'assoit sur mon lit, juste à côté de moi. Je me pose beaucoup de questions. Maman n´a jamais l´habitude de venir dans ma chambre le soir. J'attends, silencieux. De toute façon, si je pose une question, ma mère me crie dessus. Elle ne m'a jamais comprise.
-L'hôpital vient d'appeler ! Je sursaute, sans le vouloir.
-Qui est à l´hôpital ?
-Roger. Les larmes m'envahissent sans que je puisse les retenir. Roger, mon meilleur ami, celui qui me comprend tant. Quand j´ai des secrets, c´est à lui que je les confie et à lui seul. Il me réconforte à chaque fois que j´angoisse, il rigole avec moi, il me raconte ses souvenirs. C´est vraiment un moment de bohneur d´être avec lui.
-Non, pas Roger ! Pas lui !
Mes larmes coulent mais je les essuies en même temps qu´elles arrivent. Je ne veux pas pleurer devant ma mère. Elle ne comprendrait pas ! Pour elle, ce n´est qu´un vieil homme. Elle n´a aucun attachement à mon ami. Elle me dit même qu´il faudrait plutôt que je me fasse des amis de mon âge. Elle dit que sa vie n´est pas de ma génération, qu´il ne m´apprend rien d´intéressant. Heureusement que je ne l´écoute pas. Roger, lui au moins, il fait attention à mes problèmes, il me console, me prend dans ses bras. Il a beaucoup d´affection pour moi. Ca, ce n´est pas du tout le genre de papa et maman. Eux, c´est plutôt : « Allez, mets la table ! » « Range ta chambre ! » « Mais t´es vraiment un bon à rien ! On se demande ce qu´il te trouve ce Roger ! » « Roger n´est pas ton ami Gaëtan ! C´est juste un vieux barbu ! » Lorsque mes parents me parlent de Roger de cette façon-là, je vais dans ma chambre et je tape sur le mur de toutes mes forces. Si je leur réponds... je n´ose même pas imaginer ! Mais je l´ai toujours dit, ils ne m´ont jamais compris !
-Qu´est-ce qu´il a ? Je tremble de peur d´entendre la réponse.
-Il fait une grosse dépression. Remarque, je ne suis pas surprise. J´ai toujours dit qu´il allait avoir quelque chose. Un vieux, comme lui, qui a survécu à la guerre.

Maman a un sourire aux lèvres, comme si ça lui fait plaisir. Elle est vraiment insensible. J´en ai même honte. Maman se tourne vers moi, l´air faché.
-Et tu sais quoi ?! L´infirmier nous a téléphoné parce que monsieur Roger leur avait dit qu´il n´avait plus de famille mais qu´il voulait que l´on te prévienne. Toi ! dit-elle, incrédule. Je ne fais pas attention à sa remarque. Je souris juste, attendri par les paroles de Roger. Maman, elle, a l´air très fâchée.
-Figure-toi qu´il nous a réveillé ton père et moi !

Maman n´a vraiment aucune pitié. Au lieu de penser au malheur de Roger, elle pense à elle-même parce qu´elle a été « réveillée ». Je parie qu´elle lisait dans son lit. Et puis, je me mets à penser à Roger. Pourquoi fait- il une dépression ? Je ne le réconforte pas assez ? Je veux pleurer. J´attend que maman parte pour être tranquille.
-Bon ! Dors bien ! Elle sort de ma chambre.
-Ah oui ! Tu n´oublieras pas de faire à manger demain ! Papa rentrera très tard et moi, je serais trop fatiguée après mon travail. Je ne réponds rien, écoeuré. Elle s´en va. Je pleure très longtemps et je je prépare déjà la journée de demain : rendre visite à Roger ! ( S. Sarah)

 

Chapitre 4

La nuit a été courte .Je me réveille en sursaut en entendant claquer la porte d'entrée . 7h30 !
Aujourd'hui, c'est le premier jour des vacances .Je pense à Monsieur Roger qui doit s'ennuyer tout seul dans une chambre d'hopital avec des médicaments à ingurgiter.
J'aimerais tant lui faire plaisir en lui offrant une figurine en plomb représentant un soldat dont il fait la collection . Vite, je saute de mon lit pour me préparer et sortir lui acheter son cadeau.
Un quart d'heure plus tard je suis prêt, je referme derrière moi la porte malgré l'interdiction de ma mère qui hier soir m'a interdit d'aller rendre visite à Monsieur Roger. Il m'a tellement aidé quand j'avais des problèmes, m'écoutant, me soutenant . Alors à mon tour je doit lui remonter le moral et je me rends chez un antiquaire qui posséde différents sujets .
En m'y rendant je suis passé devant la maison de Monsieur Roger, les volets étaient clos .J'ai éprouvé un pincement au coeur et je me hâte de faire mon achat pour me rendre à l'hopital le voir . Chez l'antiquaire trône dans une vitrine une multitudes de soldats en plomb . Je ne sais pas lequel choisir mais après réflexion je prends celui qui j'espère lui plaira qui représente un soldat avec son fusil ; il me fait penser aux photos jaunies qu'il me montrait avec tous les soldats alignés leur fusil en main.
Mon soldat dans la poche , je prends le bus qui me conduit à l'hôpital . Durant le trajet, je serre dans ma main le petit soldat en pensant à Monsieur Roger. Arrivé, je me rends à l'acceuil pour demander le numéro de sa chambre .
-Etage 3, service psychiatrique, chambre 132, me dit l'hôtesse d'accueil .
Je la remercie et je monte à l'étage .
Devant la porte, j'entends du bruit qui provient de l'autre côté . J'hésite à entrer.
Je suis pris de panique à l'idée de le voir . Puis je frappe .
-Toc,toc,toc.... (Aurélie Mondy)

Quand j´ouvre la porte, je vois monsieur Roger, allongé sur son lit. Il est tout pâle, ce qui fait encore plus ressortir son vieil âge, mon coeur se met à battre de plus en plus vite par peur de perdre mon seul ami. Puis, mon regard se fixe sur cette chambre blanche qui est si grande mais en même temps si vide, contenant seulement un lit, une télévision et quelques fleurs d´une blancheur extrême. Roger parle avec son docteur et je décide de les interrompre .
-Bonjour !
Roger tourne alors sa tête vers moi et son visage rayonne à cet instant même et il me répond :
-Bonjour mon petit bonhomme ! Comment ça va ?
Sa voix commence à trembler de joie et je lui réponds :
- Oh ça peut aller ! Je suis tellement content de vous voir.
-Moi aussi je suis content de te voir.
J´hésite à lui demander ce qu´il a et je me rappelle que j´ai un cadeau pour lui et je le lui tends en lui disant:
- C´est pour que vous pensiez à moi.
- C´est tellement gentil, il ne fallait pas.
Voulant ouvrir le cadeau avec délicatesse, ses tremblements lui font déchirer le beau papier. Voyant le petit soldat, Roger n’arrive pas à dire quelques chose mais dans ses yeux je vois bien de l’émotion.
- Mais j´ai une question, dit-il
- Oui ?
- Qu´est-ce que ce petit personnage ?
Etonné de sa réaction, je deviens tout rouge. Je suis gêné qu´il ne reconnaisse pas un petit soldat, alors qu’il en fait la collection et je lui réponds :
- C´est un petit soldat en plomb comme dans ta collection. Tu t’en souviens, n’est-ce pas ?
- Bien sûr que oui je m’en souviens ! Excuse -moi, je n´avais pas reconnu. C´est vraiment gentil ! »
Après dix minutes de conversation, je lui pose la mauvaise question :
- Qu´est-ce qu´il t´est arrivé ?
Il tourne la tête et voyant ses yeux remplis de larmes, je me dis que cela doit être grave et sans le vouloir, je repose la même question.
- J´ai un souffle au coeur ! répond-t-il
Mais dans ses yeux, je vois une lueur de mensonge. Je me demande alors pourquoi il est dans un hôpital psychiatrique, s’ il a un souffle au cœur. Il a peut-être des pertes de mémoires, voilà alors peut-être la raison pour laquelle il n’a pas reconnu mon cadeau. Je décide donc de rentrer chez moi. J'ai comme un pincement au coeur en le quittant, lui qui mérite de meilleures choses ... et je lui dis avec un air attristé :
- Au revoir ! Et à demain !
- A demain !
Je sors et je croise un docteur qui rentre dans la chambre . Bien que cela soit mal, je le suis, et j´écoute alors la conversation entre Roger et lui...(Anaïs Fortin)

Chapitre 5

 


Le docteur ne cache pas sa grande inquiétude le concernant. Il a bien peur que sa crise ne recommence. C'est pour cela qu'il envisage de le transférer ... Les voix baissent étrangement .

Je me sens de plus en plus tendu, crispé juste derrière cette porte . . . je ne sais pas où me mettre . . . Mais où va t-il l'emmener? La question me torture .

Les deux hommes parlent toujours.

-Vous êtes en train de me dire que je dois aller dans un hôpital pendant un bon moment, c’est bien ce que vous avez insinué.

- En effet c’est bien ça.

Je me dis que c’est peut-être la dernière fois que je le vois alors c’est décidé je vais rentrer, ce n'est pas une porte qui va séparer mon ami de moi. Je me demande si la seule personne qui s'inquiète de ma personne est en train de me quitter comme toutes les autres.

Quelques larmes coulent malgré moi sur mes joues.

- Il faut comprendre que si ça recommence votre vie ne sera que amoindrie.

Une infirmière passe dans le couloir, juste devant moi qui suis toujours tout en train d'écouter derrière la porte. Elle me dit que je que je peux entrer dans la chambre.
Je tapote délicatement la porte pour ne surprendre personne dans cette franche discussion .

Je reconnais mon ami sur le lit, je constate qu'il est très content de me revoir puis il me sourit . . .

Mais je suis tellement bouleversé par ce fait marquant que je sors prématurément, juste après être rentré et je cours le long du couloir . . . pour m'enfuir dehors. (C.G)

Chapitre 6

Je passe la porte de l'hôpital, les yeux brouillés de larmes. Je ne prends pas le temps de m'arrêter. J'ouvre la porte avec prudence, mes parents discutent dans la salle à manger. N'ayant pas le coeur à discuter, je monte directement dans ma chambre. Aucun des deux ne m'ont aperçu. Arrivé dans ma chambre, je suis tellement attristé par la nouvelle que je m'écroule sur mon lit. Je ne passe pas une seconde sans penser à mon ami qui est cloîtré sur son lit d'hôpital. Je me cache sous mes draps, fermant les yeux. Je m'endors alors.

J'entre dans l'hôpital, je traverse le couloirs et je pénètre dans sa chambre. Personne! Des sueurs froides coulent tout au long de mon visage et de mes mains de plus, je me sens envahi par une vague de chaleur. Mes larmes jailissent d'un seul coup, je ne peux rien retenir. Je sors de la chambre, le coeur brisé. je me précipite à l'accueil, une jeune femme est au comptoir. J'arrive à peine à lui parler.
- Roger, il est où?
- Vous demandez? Elle pose ses mains avec délicatesse sur le clavier et m'adresse un sourire. Ce sourire n'apporte rien de réconfortant à mon désespoir. Dans la précipitation, je repose la question qui me tient tant à coeur.
- Où est Roger ? Je la fixe du regard avec une certaine impatience.
Elle cherche sur son ordinateur, brusquement, son sourire disparait. J'essaie de ne rien m'imaginer. Je vois bien qu'elle cherche ses mots comme si elle ne voulait pas me blesser. Mon coeur bat si vite ! J'ai peur.
- Il est mort.
Je sors de l'hôpital, lentement. Je suis désespéré. Je me répète cette phrase: "Il est mort"; mon ami, mon confident. Il est parti. Je n'ai même pas envie de pleurer, mon malheur est au dessus de ça. Maintenant, plus rien n'a d'importance pour moi. Il n'y avait que Roger, et il est mort. MORT !

Je sursaute en poussant un cri. J'ai le coeur gros. Je réalise mon rêve et j'en suis choqué ! Comment j'ai pu rêver d'une chose aussi horrible ! J'entend alors des pas dans l'escalier. C'est Maman ! Elle entre dans ma chambre sans frapper, ce que je ne supporte pas.
- Qu'est-ce qu' il se passe? Je vois le visage sombre de ma mère, je n'y fais pas attention.
Je lui raconte mon rêve, enfin, pour moi, c'est un cauchemar.
- J'ai eu peur ! J'ai encore un pincement au coeur, je me sentais abandonné !
Elle me regarde et me dit:
- Tu n'as pas rêvé, je veux dire qu'il est mort.
Je vois alors tous mes bon moments passé avec Roger défiler ; mon ami. Pas lui !
J'ai envie de frapper ma mère, mon père. Je sais bien qu'ils sont contents de mon malheur. Pour eux, c'est ma punition de m'avoir fait, de Roger, un ami.
- Je m'en vais mon chéri ! dit-elle d'un ton ironique.
Je vois bien que ça lui fait plaisir d'avoir le dessus sur moi, d'être supérieure. J'ai la rage. Elle s'en va. J'attend, le regard dans le vague. J'ai tout perdu. Je me lève lentement de mon lit, descend les marches de ce vieil escalier.
Je suis dans la rue. Je marche tout en regardant les gens. Ils sont heureux, et moi démoralisé. Je vois un groupe d'enfants de mon âge; En temps normal je sourirais. Là je n'en ai plus la force. Un garçon se distingue du groupe, il s'amuse avec un petit soldat en plomb. Il me fait signe, je le regarde. Enfin, quelqu'un s'intéresse à moi. Je lui répond d'un grand mouvement de main. Je décide de les rejoindre, mon coeur se réchauffe... (Hélène, Coralie et Sarah)

FIN ! ! !