A vos plumes !

Piste 6 : Sur le ferry

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Les pages de la 4d'Aventures

 

Le règlement du jeu


Chapitre 1

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chapitre 1

C'était la nuit profonde ; sur le ferry, il gelait. Tout le monde dormait à part lui qui avait un objectif très précis en tête.

Il alla sur la proue. Pensif, il mit ses mains sur le bord de la rembarde de sécurité qui était froide ; il portait des gants en laine où de la glace commençait à se former. Ses yeux fixaient l'horizon de la mer et les houles que le vent formait. Il entendait le bruit du moteur du bateau qui ronronnait. Il aperçevait la silhouette d'une terre inconnue. (Julien M.)

Il aperçut quelques lumières qui flottaient dans l'obscurité de la nuit. Il n'avait pas le droit d'être sur le pont mais il s'en moquait. Un de ses amis le rejoignit peu après qu'il soit sorti. Ils parlèrent un moment puis décidèrent de rentrer pour ne pas se faire remarquer par les professeurs qui surveillaient les allées et venues des élèves. Etonnament, ils n'avaient pas remarqué leur absence. Ils étaient si fatigués qu'ils pouvaient s'énerver dès la moindre bêtise faite par les élèves. Ceux-cis parlaient tout le temps et ne faisaient pas attention aux malheureux qui essayaient de dormir. Dans leur têtes régnait une seule phrase: quel bonheur de passer une semaine sans les parents ! (Juliette M)

Mais la tentation était trop forte ! Oui Jean avait toujours été comme ça, un grand passionné par les bateaux et la mer il tenait cela de son grand père qui lui racontait souvent ses histoires de marins et lui disait que la mer était une étrange créature imprévisible, qu’elle pouvait bien être aussi calme et douce que déchaînée et incontrôlable. Et il remonta sur la proue pour revoir une fois de plus cette créature qui hantait ses rêves pour pouvoir raconter à son tour à son grand père l’histoire de cette traversée. Arrivé devant la porte, il eut comme un mauvais pressentiment, comme l’un de ses cauchemars qu’il faisait souvent, où il naviguait seul sur un petit bateau de pêche, ce pressentiment du calme avant la tempête
Quand il fut arrivé en haut, son sang se gela comme si un monstre terrifiant venait de se jeter devant lui! Il n’était pas loin de la vérité, puisque des vagues gigantesques déboulonnaient sur le pont, ces monstres tapaient sur le bateau si bien que le petit ronronnement du moteur était remplaé par le bruit assourdissant des chutes du Niagara ! Avec le vent, les vagues formaient des points serrés prêts à assommer quiconque qui essayerait de les empêcher d’attaquer. Jean ne savait plus vraiment s'il rêvait ou non, la scène qui se déroulait devant lui ressemblait tellement à ses cauchemars. Mais il ne douta plus longtemps puisqu’une vague l’arrosa de la tête aux pieds. Alors Jean descendit aussitôt prévenir ses amis et ses professeurs mais il ne comprit pas comment tout le monde pouvait dormir alors que le ferry était brassé de tous les cotés et que les marins couraient partout pour empêcher de trop gros dégâts.( Vincent C. )

 

 

Chapitre 2

Il remonta là, sur le pont, seul, regardant la mer, qui le brassait de tous les cotés tout en se demandant encore et encore comment ses camarades pouvaient dormir avec ces brassement intenses !
Impossible pour lui de dormir dans ces conditions-là ! Non, impossible, il y avait beaucoup de vent, du vent qui faisait voler ses cheveux, qui giflait son visage, et qui faisait pleurer ses yeux ! Tout était noir dans sa tête, son regard était fixé sur la mer, sa peau était froide tel un glacon dans un congélateur et il avait peur....
Un peu plus tard, un camarade vint le rejoindre sur le pont pour lui dire qu'il ferait mieux de revenir à l'intérieur et de se reposer un peu. Mais Jean n'en fit qu'à sa tête et resta sur le pont tout en regardant les vagues, les fortes lumières du bateau, l'horizon lointain .... ( Thomas B. )

C'était comme s'il était figé devant toutes ces merveilles, ces vagues gigantesques qui l'éclaboussaient sans cesse, et ces lumières qu'il apercevait au loin le fascinaient. Il pouvait venter, pleuvoir des cordes mais Jean restait là comme immobilisé. Il n'arrivait pas à fermer l'oeil, se reposer rien qu'un instant lui était impossible.Tout à coup, les marins ordonnèrent à tous les passagers de rentrer immédiatement à l'intérieur du ferry. Puis un ronflement succéda aux chuchotements et bientôt la panique gagna les passagers. Les gens se mirent à courir dans tous les sens, tout le monde se bousculait, les enfants hurlaient. Les passagers prenaient tout ce qu'ils pouvaient et s'empressaient de se diriger vers l'entrée du bâteau. Jean ne manifestait aucune émotion, son regard était comme absorbé par quelque chose de familier, un souvenir, sa tranquilité vis à vis de tout cela semblait étrange. Jean était ailleurs...

N'ayant ni femme ni enfant, il ne se préocupait de rien, sa fascination devant ces éments déchaînés le rendait aveugle. Jean se remémorait tout ces bons moments passés au coin du feu à écouter son Grand-Père lui raconter ses belles histoires tout en fumant sa vieille pipe qu'il avait toujours à la bouche. Ce dernier était lui-même dans la marine. Même quand il y avait une effroyable tempête, et que le bâteau menaçait de couler, comme ce soir là, son grand-père pouvait rester sur le pont à respirer cet air si pur. Jean pouvait se rappeler exactement le ton de la voix du vieil homme lorsque qu'il se mettait à raconter ses périples, une sorte d'excitation le gagnait et Jean était en admiration devant lui. Mais soudain, un de ses compagnons, rencontré précédement, lui cria de s'activer et de commencer à rassembler ses affaires personnelles. Jean suivit bêtement son camarade dans sa chambre.

 

 

Chapitre 3

Ils descendirent jusqu'à la chambre par les escaliers qui semblaient être très longs et qui en réalité ne faisaient que quatre mètres. Lorsqu'il fut arrivé devant la porte de la chambre, il se rappela d'une histoire que son grand-père lui avait racontée, et qui parlait aussi d'une tempête effroyable.

Il y avait des vagues de plus de cinq mètres de haut et il ne paniquait pas ! C'était, pour Jean, un marin extraordinaire. Quand il fut dans la chambre, il se pressa de ranger ses affaires dans ses valises il voulut remonter sur la proue pour observer les énormes vagues qui se formaient. Mais il entendit des cris d´hommes et de femmes qui couraient à toute allure. Au moment où il prit les photos de famille qu'il avait emportées, il pensa à ses parents et surtout, à son grand père. Il n'entendit plus rien dans le couloir et se rendit compte qu´il était le seul à ne pas être parti avec le reste de l´équipage. Alors dans la panique il oublia tous ses vêtements et courut le plus rapidement possible pour rattraper les autres.

 

 

Chapitre 4


Lorsqu´il se retrouva dehors et que le bateau penchait d´un côté, il regarda au loin et vit des canots de sauvetage qui s´éloignaient de plus en plus. Il se mit à hurler dans le but d´attirer l´attention des canots déjà lointains. Pris de panique, il regarda autour de lui et aperçut par la chance inouïe qu´il restait un bateau gonflable de survie. Il se dépêcha de le saisir et de tirer la goupille qui en permettait le gonflage rapide . Le bateau ne cessait de couler alors il jeta le canot dans l´eau et sauta dedans. (Julio)


Il voyait les autres survivants s'éloigner petit à petit et resta restant impuissant devant ce désastre. Aucune lueur de cargo n'apparaissait à l'horizon. Il allait devoir imiter Alain Bombard. Il chercha à tatons dans son canot et trouva une fusée de détresse. Il rata son lancer à cause d'une vague qui le fit trébucher. Il était désespéré mais reprit courage et rama.


Il commença à pagayer, quand soudain, un moment inattentif, il s'écorcha avec sa rame. Un peu de sang s'écoula dans l'eau... Il continua à ramer lorsqu'au loin il aperçut un aileron approcher à toute allure. A ce moment même il se souvint de sa coupure...Le requin surgit, renversa le canot puis lui arracha la jambe pour l'emmener dans les fonds marins. ( JM. LM. StS.)


THE END !!!!!