Ils sont partis, dimanche après midi.
Je les imagine pleurer peut-être car ils quittent leur famille, leurs amis, certains sont heureux de partir car ils sont contents de quitter Barbezieux, de quitter leur parents et ils sont heureux de visiter l’Angleterre, d’avoir des petites vacances tranquilles.
Quel calme dans le collège, je sens quand même un vide, le prof parle moins fort et s’occupe plus des questions posées. Ce n’est pas plus mal. Mais nous avons presque des cours particuliers et je n’aime pas ça. Je ne peux plus discuter avec mes voisins d’à coté et je suis obligé de plus participer.
Dans la classe d’à côté, M. Kergus, professeur d’histoire-géo, fait son cours. J’entends la télé, des hommes parlent avec des voix graves, ils font des commentaires et des témoignages sur une guerre dont je ne connais rien, avec un air d’accordéon en arrière plan.
Si ça se trouve, ils s’amusent dans le bus, s'ils ne sont pas arrivés à Oxford.
Alors que nous nous travaillons.
Antoine F. 14 nov 2005